Hommage à Nathalie Magnan

13 décembre 2024 – 13h00 -1ère séance – FRAC Bretagne – Cycle courts

13 décembre 2024 – 15h00 – 2ème séance -FRAC Bretagne – Cycle courts

Lesborama 30’ –

Nathalie Magnan, théoricienne des médias 12‘-

L’éprouvante éprouvette 34’

VD//NM 20‘

Nathalie Magnan :

Activiste féministe, théoricienne des médias et pionnière des cyberféminismes en France, Nathalie Magnan engage ses réflexions sur les liens entre technologie, politique et représentation des genres. 

Enseignement :

Après des études de lettres, elle poursuit son enseignement en art aux Etats-Unis. En Californie, elle commence sa carrière en enseignant la photographie, mais aussi la théorie des médias et les cultural studies. Son retour en France est notamment marqué par un poste d’enseignante à l’École nationale supérieur d’art de Dijon ainsi qu’à la Sorbonne en tant que professeure du cours Art média.  

Théoricienne des médias :

Elle publie deux recueils d’articles : La Vidéo : entre art et communication et Connexions : arts, réseaux, médias. Ses textes mettent notamment en avant l’hacktivisme, un type de militantisme qui utilise des compétences en piratage informatique pour promouvoir des changements politiques et sociaux. Elle marque les esprits en 2000 lorsque le congrès international des arts électroniques (Isea) n’invite aucune femme. Elle décide alors d’organiser un ISEA OFF en parallèle, consacré au cyberféminisme.

Activisme :

Elle contribue à la création du collectif Canal déchaîné réalisant par exemple un documentaire sur la guerre du Golfe intitulé Avez-vous vu la guerre ? Pionnière du cyberfémnisme en France, elle crée particulièrement le site internet Cyberféminismes.org, ainsi que traduit le Manifeste Cyborg de Donna Haraway. Nathalie Magnan met également en place le site internet de l’association Les Chiennes de garde défendant les femmes contre les insultes sexistes.

Coordinatrice du Los Angeles Gay and Lesbian Film Festival en 1984, elle cofonde en outre le Festival de films gays et lesbiens de Paris. 

Lesborama :

Ce court-métrage réalisé en 1955 présente des archives, interviews et extraits de films de différents mouvements lesbiens. Créé dans le cadre de la Nuit Gay de Canal+, le film entend répondre à la question proposée : « existe-t-ile une culture lesbienne ? ». Ratissant le XXe siècle, le film se consacre donc à la dimension historique et internationale pour répondre à cette question.